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Réseaux sociaux : femmes où allons-nous ?

Vendredi, c’est TIC sur Priscanad. Aujourd’hui, je ne parlerais pas de sites web ou d’applications. J’ai choisi de partager avec vous une analyse sur l’impact des réseaux sociaux sur notre confiance en nous. Développer votre confiance en vous, est la mission principale de Priscanad. Je me sens donc fortement interpellée par tous sujets qui peuvent mettre à mal la valeur des femmes que vous êtes !


Ce que nous devons savoir, c’est que selon certaines études scientifiques, les réseaux sociaux augmentent le risque de dépression chez les Hommes. En effet, depuis 2013, pour la première fois, « l’addiction à Internet » a été reconnue comme une maladie mentale classifiée par la médecine et par les psychologues.

Par rapport à mon travail, j’utilise beaucoup les réseaux sociaux. Chaque jour, je poste des citations, des images, ou articles que je trouve intéressants ou inspirants. Pour cela, je me dois d’être à jour sur l’actualité et d’être active sur mes réseaux sociaux. Cela implique que je parcoure moi aussi mes fils d’actualité, les news des uns et des autres, que je réponde à mes messages, etc.

Mais, en toutes choses il faut connaître ses limites.

#1 Sur les réseaux sociaux tout le monde est parfait

Les réseaux sociaux sont un moyen puissant de rester connectés aux personnes qui nous sont chères malgré la distance physique. Ce faisant, nous publions des statuts relatifs à notre actualité. Sur les photos, qui sont les types de publication les plus prisés, les sourires sont « parfaits », les formes physiques sont « parfaites ». Telle amie a passé ses vacances en France avec son époux. Telle amie s’est mariée dans une robe incroyable et ainsi de suite.

Le danger qui en découle, c’est que nous avons tendance à nous COMPARER aux autres. En nous comparant aux autres, nous ne voyons chez elles que ce que nous n’avons pas. Nous idéalisons l’autre au détriment de nous-mêmes. Nous oublions qu’aucune vie humaine n’est « parfaite ». Nous oublions que chacun être humain à ses forces et ses faiblesses.

#2 Sur les réseaux sociaux, vous traversez la vie

Il n’y a rien qui détruit notre productivité et nos rêves autant que les réseaux sociaux. Sur Facebook par exemple, vous pouvez passer la journée à « liker », commenter, partager les publications des autres. Le temps passe, la vie passe et vous ne vous en rendez même pas compte. Vous oubliez vos objectifs de la journée, vos urgences sont vite rangées au placard, dans votre cerveau.

Cela fait près de 4 mois maintenant que j’ai radicalement réduit mes publications sur mon profil. Depuis, que j’ai fait cette expérience, je n’ai jamais été aussi productive de ma vie. L’une des preuves, c’est que je parviens maintenant à publier quasiment tous les jours sur Priscanad. Je suis en train de bosser sur mon nouveau blog entièrement dédié à la communication qui sera accessible bientôt.

#3 Sur les réseaux sociaux, vous pouvez déraper très vite

L’un des grands dangers sur Facebook et Intagram, c’est la folie des «selfies». J’avoue que souvent, je suis très choquée et attristée par certaines photos que les femmes publient. Une femme peut publier dix photos d’elle au bureau dans le même vêtement et dans différentes positions. Quel est l’objectif qu’elle cherche à atteindre ? Une seule photo ne suffit-elle pas ?

Pire encore, certains parents publient les photos de leur nouveau né encore tout fripé sur les réseaux sociaux. L’enfant est né pour vivre pourquoi se presser ?

Enfin, certaines femmes estiment que leurs atouts sont plus attirants sur Facebook. Les fesses et les formes « guitares » sont misent en avant dans des vêtements serrés à la Kim KARDASHIAN. Les lèvres sont souvent mises en « valeur » par de « gros bisous » marqués par des rouges à lèvres aux couleurs flamboyantes. Où allons-nous ?

#4 Sur les réseaux sociaux, vous dépendez de l’attention des autres

Quand vous finissez de publier vos photos, évidemment vous attendez des retours. Vous passez votre journée à compter les «likes» qui tombent à compte-goutte. Vous attendez les commentaires qui ressemblent le plus souvent à «tu es jolie». Vous rafraichissez la page web 10 fois. Tout cela ne vous apporte que du vent !! Si la publication « normale » n’a récolté que 25 « likes », le lendemain, vous êtes tentée de publier une photo « plus osée » pour augmenter vos « likes » : vos poitrines sont dehors, vos mini-jupes plus remontées.

Certaines vont carrément jusqu’a se mettre à moitié nue sur leur lit. Nous conditionnons ainsi la valeur que Dieu nous a donné par le nombre de « likes » que nos publications obtiennent. Où allons-nous ?

En conclusion, je ne veux pas être longue, l’essentiel est dit. Sachez que passer sa journée sur Facebook, Instagram et autres à poster des photos de vous ne remplacera jamais le bonheur d’une vie réussie.


Maintenant, posez-vous les bonnes questions sur votre vie : Qu’avez-vous fait depuis ces 6 derniers mois de différent ? Qu’avez-vous accompli de nouveau ? Et ces 2 dernières années ? Et qu’auriez-vous pu réaliser, à la place de tout ce temps passé sur internet ? Partagez votre point de vue dans les commentaires, enrichissons le débat !

 
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