
Comment je suis devenue proche de ma fille đ
Devenir mĂšre a Ă©tĂ© un parcours assez difficile pour moi. Etant la benjamine de ma famille, je nâai pas vraiment vĂ©cu les caprices dâun petit frĂšre ou dâune petite sĆur. Je supportais donc difficilement les crises de colĂšre imprĂ©visibles de ma fille.
Je ne savais pas ce que câĂ©tait que de parler avec un enfant. Pour moi, il fallait le corriger pour lui faire entendre raison. Mais au fur et Ă mesure que je mettais en pratique ce « principe », je sentais que ma fille sâĂ©loignait de moi Ă©motionnellement, elle avait peur de mes rĂ©actions et je mâen voulais terriblement.
Câest ainsi que je dĂ©cidai de changer, dâadopter une autre attitude. AprĂšs maintes recherches sur des forums, des blogs, dans des livres et auprĂšs de mes amis, voici la mĂ©thode, mĂ»rie par moi-mĂȘme, que jâai appliquĂ©e :

Je mettais par Ă©crit tout ce que je ressentais lorsque je me mettais en colĂšre. Je prĂ©sentais ces points dans la priĂšre Ă Dieu afin quâil me donne la force de me mettre au-dessus. Chaque fois que je sentais que les mĂȘmes situations dĂ©crites plus haut allaient se rĂ©pĂ©ter, je sortais prendre de lâair oĂč je lui demandais de se retirer de ma prĂ©sence.

Encore une fois, nous nâavons pas cette culture en Afrique. Les cĂąlins, ce nâest pas le plus important dans lâĂ©ducation des enfants, certains parents les considĂšrent comme des choses de « blancs ». Pourtant, ce sont de petits gestes, qui peuvent transformer des vies.

Au lieu de la frapper, je la privais des choses quâelle aimait le plus (rester prĂšs de moi, une sortie, la tĂ©lĂ©vision) etc. Jâai constatĂ© quâelle se sentait plus mal avec ces privations que lorsque je lui portais main.
Quâai-je obtenue ?





