Devenir mère a été un parcours assez difficile pour moi. Etant la benjamine de ma famille, je n’ai pas vraiment vécu les caprices d’un petit frère ou d’une petite sœur. Je supportais donc difficilement les crises de colère imprévisibles de ma fille.
Je ne savais pas ce que c’était que de parler avec un enfant. Pour moi, il fallait le corriger pour lui faire entendre raison. Mais au fur et à mesure que je mettais en pratique ce « principe », je sentais que ma fille s’éloignait de moi émotionnellement, elle avait peur de mes réactions et je m’en voulais terriblement.
C’est ainsi que je décidai de changer, d’adopter une autre attitude. Après maintes recherches sur des forums, des blogs, dans des livres et auprès de mes amis, voici la méthode, mûrie par moi-même, que j’ai appliquée :

Je mettais par écrit tout ce que je ressentais lorsque je me mettais en colère. Je présentais ces points dans la prière à Dieu afin qu’il me donne la force de me mettre au-dessus. Chaque fois que je sentais que les mêmes situations décrites plus haut allaient se répéter, je sortais prendre de l’air où je lui demandais de se retirer de ma présence.

Encore une fois, nous n’avons pas cette culture en Afrique. Les câlins, ce n’est pas le plus important dans l’éducation des enfants, certains parents les considèrent comme des choses de « blancs ». Pourtant, ce sont de petits gestes, qui peuvent transformer des vies.

Au lieu de la frapper, je la privais des choses qu’elle aimait le plus (rester près de moi, une sortie, la télévision) etc. J’ai constaté qu’elle se sentait plus mal avec ces privations que lorsque je lui portais main.
Qu’ai-je obtenue ?





